vendredi 26 août 2022

Branche Arnould : 1/ How I met Anne (partie 1) - MAJ

 

*non, rien à voir avec HIMYM*

Dans ma généalogie il y avait une branche, LA branche énervante, celle frustrante, celle qui ne donne rien et qui rend fou parce que justement c'est la plus importante pour vous, celle de votre nom de famille. 
Marie a longtemps été mon arrachage de cheveux, tout comme son époux Pierre-François.

Attendez, le titre parle d'Anne, et là on parle de Marie... ???? Tout doux, il faut passer par Marie pour atteindre Anne. Je promets que même en plusieurs épisodes le récit ne sera pas tout à fait aussi long que celui de "How I met your mother"

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Tout commence donc par le document auquel j'avais eu accès, lors de la succession de Jean-Gabriel, père de mon grand-père Marcel.


Document qui ne m'apportait pas grand chose à part 2 noms, ceux des parents de Marcel, et c'était déjà bien.

C'était le début de ma passion pour la généalogie. 

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Mon grand-père Marcel est mort quand j'était toute petite, il était déclaré SDF à ce moment-là, je n'avais plus aucun lien avec ma grand-mère ni qui que ce soit de la famille, et pas question pour moi d'avoir la moindre réponse venant de mes parents : ils ne savaient pas grand chose, ne s'intéressant qu'aux ragots (tout ce qui n'était pas sordide ne les animait pas), et ils ont toujours refusé de me transmettre le peu qu'ils auraient pu m'apprendre.

Mes grands-parents se sont mariés trop jeunes, ma grand-mère, 15 ans, étant passablement enceinte il lui fallut une dispense du président de la république pour se marier, ce dont elle était très fière (sans commentaire...). Elle fit avec Marcel mon grand-père une floppée d'enfants, je suppose qu'au début le couple était réellement en ménage, mais en redescendant de Paris je pense qu'il ne fallut pas très longtemps à Marcel pour vouloir vivre un peu, pendant que sa femme érigeait une sorte de matriarcat sévère dans lequel les hommes n'avaient pas leur place, sauf à être malléables et soumis.

Au décès de ma grand-mère, je n'ai pas voulu hériter, j'ai demandé à la place une photo de mon grand-père. Je préférais laisser tout ce petit monde se déchiqueter loin de moi. Je n'ai pas eu de photo de mon grand-père, il paraît que la famille n'en avait pas (!) mais j'ai pu obtenir le prêt de la carte d'identité de mon grand-père, et donc avoir la photo de droite. Voilà, c'est peu, mais c'est déjà ça. J'ai aussi la photo de gauche, volée dans l'album de mes parents au décès de ma génitrice. Non, je n'ai pas hérité non plus de mon père, ma mère m'ayant fait signer des papiers disant que je renonçais à tout sinon elle me mettait à la porte, et lors de son décès à elle n'ayant pas trouvé de soutien/aide pour comprendre comment me dépêtrer de la paperasse, j'ai finalement préféré renoncer à cet héritage aussi. J'ai quand même pu récupérer en douce quelques petites choses, ce qui avait le plus d'importance pour moi. Et j'ai abandonné argent, souvenirs etc.

voici Marcel et Marcelle, au moment de leur mariage (peu ou prou).

Les voici tous réunis pour le mariage, la "réserve" bien palpable des parents des mariés ne tient pas à une quelconque pudeur, les parents de Marcel avaient bien compris que leur fils s'était fait piéger, et je pense que ce jour-là personne à part ma grand-mère n'était heureux. Le seul fait qui devait amuser le marié étant que son propre frère avait épouse la mère de sa future femme, les 2 frères ayant ainsi épousé la mère et la fille !

on a à gauche assis mon "tonton" Jules (frère de Marcel) et son épouse, Louise Charrel (mère de Marcelle), fraîchement divorcée de Marcel Maneval, les mariés au centre, et à droite les parents de Marcel : Jean-Gabriel Arnould et Blanche Bernard. Au fond ? Aucune idée, mais l'homme à droite ressemble beaucoup à d'autres membres de la famille, donc il se pourrait que ce soit l'un des frères de Marcel et Jules

NB : Marcelle, enceinte sur la photo, aura mon père son 1er enfant, fin mars 1936, le mariage ayant eu lieu fin janvier...Ma grand-mère étant née fin 1920. 


Passons donc aux parents de Marcel.
Je savais déjà par le document de succession que Jean-Gabriel et Blanche étaient mariniers. Et c'est à peu près tout


normalement la péniche du couple doit être sur cette carte postale (d'après Jules) mais je ne sais pas quel bateau pourrait correspondre


Jean-Gabriel est né le 30 septembre 1879 à Saint-Mammès, Seine-et-Marne, et il est décédé le 15 juin 1940 à Préfontaines, dans le Loiret (en réalité il est décédé sur la route entre Arrondis et Montargis, d'après les papiers de succession que j'ai pu obtenir). 

Il s'est marié le 14 juin 1938, à Saint-Mammès, avec Blanche Virginie Bernard et a eu une floppée d'enfants :
Vincent Bernard (je n'ai pas son acte de naissance, je ne sais pas pourquoi il porte le nom de sa mère)
 Auguste Arnould 1901-1963
Augustine Arnould 1902-1964
Angeline Arnould 1904-1984
Jules Arnould 1906-1987 (mon "tonton" Jules)
Jean Louis Arnould 1909-1983/
Jean Gabriel Arnould 1911-1976
Antoinette Arnould 1912-1989
Marcel Arnould 1915-1978 (mon grand-père)
Juliette Arnould 1917-2016
Lucien Aimé Arnould 1921-1978 ou 1984

Je sais peu de choses sur son épouse, Blanche Bernard, elle est native de Montbouy dans le Loiret, et est décédée à Saint-Mammès en 1944. 
Son père Jean-Baptiste et son grand-père Philippe sont natifs de Paris, et j'avoue ne pas avoir le courage d'affronter les archives parisiennes, ma vision limitée rendant la recherche plus que pénible. Son père était chauffeur, et vivait au 43 rue Sainte-Marguerite (qui doit correspondre aujourd'hui avec la rue Trousseau) avec son épouse Louise Césarine Courtin, une papetière dont j'ai remonté une bonne partie de la généalogie sur la Seine et Marne. 
Son grand-père Philippe était cordonnier et exerçait au 16 rue Saint Gilles, son épouse s'appelait Jeanne Boniface (je ne sais rien d'elle).

Voyant que Blanche et Jean-Gabriel étaient mariniers, je ne sais pas pourquoi je m'étais imaginé qu'il y avait des dossiers, accessibles facilement, qui me permettraient de tout savoir sur mes ancêtres mariniers, justement parce qu'ils avaient un métier original et parce que la France est un pays vérolé par la paperasse inutile, alors forcément j'allais trouver. Surtout que le milieu des mariniers, je me suis auto-persuadée que c'était une sorte de microcosme, avec de l'entraide, etc. Double déception. Je n'accédais à rien, et les différentes associations contactées ne m'ont jamais rien appris. Je n'ai jamais trouvé comment obtenir quoi que ce soit....
Tant pis.

Jean-Gabriel (père de mon grand-père) a donc promené sa vie sur les rivières, fleuves, canaux, avant de s'établir à Saint-Mammès, son "port d'attache", où il achètera des bâtiments (immeubles d'habitation) et finira sa vie. Je me disais naïvement que si ça se trouve toute la famille était originaire de l'île de France et que les recherches seraient groupées.
 

Etant né à Saint-Mammès, me voici à la recherche (quelques années plus tard, ce sera une recherche au long cours, très long, trop long cours) de ses parents. Déjà à l'époque c'était compliqué, mais quand j'ai repris tout ceci 30 ans plus tard, je pensais qu'avec l'informatique ce serait un jeu d'enfant, j'arrive à consulter toutes les archives de France mais pour le 77 je ne sais pas quelle folie les anime : il ne m'est pas possible de consulter en ligne, je dois passer par un "panier d'impression" (?) qui quand j'ouvre les documents ne contient parfois que la page de garde d'un registre (??) bref, je n'y comprends rien. Enorme déception, suivie d'une seconde : rien sur les sites de généalogie comme Geneanet, malgré un lancer conséquent de bouteilles à la mer. Et même plus tard, alors que j'avais réussi à retrouver le lien, on m'a juste piqué mes données sans un merci, et je n'ai eu aucun contact... Je comprends pourquoi beaucoup se lassent et abandonnent totalement découragés... 

Remontons dans le temps


J'avais donc repris il y a fort longtemps mes recherches avec les parents de Jean-Gabriel, Théophile et Catherine, mais ça ne menait nulle part, ayant eu maille à partir avec des actes frelatés et des archivistes peu coopératifs....

J'ai malgré tout réussi à avancer un peu :

Théophile 
Il est né le 21 janv. 1845 à Saint-Amand-Montrond, dans le Cher. Il s'est marié le 18 mai 1869 à Bourges, dans le Cher toujours, avec Catherine MOUTON
Je ne connais pas sa date de décès, estimée autour de 1883. 

Il avait plusieurs frères et sœurs :
Charles Léon Arnould 1869 - ?
Marie Eugenie Arnould 1871 - ?
Solange Arnould 1872-1951
Julie Antoinette Arnould 1883-1950
Pierre François Arnould 1889 - ?

Théophile était également un marinier, navigant sur la péniche "le Frondeur". Où et quand est-il décédé ? Aucune idée. J'avais comme indication un décès vers 1883.  J'ai vu la mention d'un Théophile inhumé à Ivry sur Seine, je ne sais pas si c'est lui mais les dates pourraient correspondre... sauf que si Généanet propose cette information, je ne trouve pas le décès à cette date dans la commune, parce que oui, les archives du Loiret sont très belles, très propres, mais je ne l'ai pas trouvé dans les registres en ligne. Arffff que c'est énervant... Pas moyen donc de savoir s'il s'agit bien de lui (que serait-il allé faire à Ivry ?)


Ce fut le 1er gros blocage. Malgré des recherches vraiment assidues de la préposée de mairie qui était vaguement de la famille, du peu que j'ai pu en comprendre rien n'est trouvé concernant sa naissance, elle avait pourtant cherché sur 10 ans avant et après toutes les dates potentielles. RIEN. Il y avait déjà une erreur concernant son fils, alors le père....

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Pour ce qui est de Saint-Amand-Montrond, j'ai eu l'occasion d'y passer il y a fort longtemps avec mon ex, qui ne m'avait pas laissé le loisir de visiter la ville, tout au mieux avait-il accepté de me déposer au bord de l'eau, je ne savais pas à l'époque que ma généalogie était passée par là, à part une vague mention sur un acte. Juste une envie (besoin) d'aller voir cette ville. Alors, lors d'un aller-retour sur Paris, j'avais obtenu le droit d'y faire une halte, rapide comme l'éclair, et en fin de journée. J'avoue qu'on ne voyait pas grand chose vu l'heure tardive, je n'ai pas de grand souvenir de la ville à part un stress intense.




J'étais surtout heureuse quand j'ai repris mes recherches ces dernières années d'avoir ENFIN trouvé les noms des parents de Théophile

Ayant quitté (avec soulagement) la Seine-et-Marne et ses archives dont je ne comprends pas le fonctionnement, je me retrouvais dans le Cher, avec des archives bien propres, accessibles, c'était parfait... (un modèle du genre !)
Sauf que...
 Je ne savais pas du tout d'où venait Marie, ni même Pierre-François, que je ne trouvais décidément pas dans les archives du Cher.... quelle ne fut pas ma surprise de les découvrir très loin de là. 

Où ? 
Nous aurons la réponse dans la publication suivante....

jeudi 13 janvier 2022

La branche CHARREL - 1/Jean (Antoine) et sa généalogie ascendante (en cours)

 On sait assez peu de choses sur cette branche, du fait que je n'ai eu aucun contact avec ma "famille", que le peu qui se savait ne se transmettait pas, et les fois où j'aurais pu apprendre beaucoup ma génitrice a fait barrage...

Néanmoins, pour Jean noté Jean / Jean-Claude / ou Jean(Claude) selon les actes, époux de Marie Chapal, j'ai néanmoins un petit trésor, je pense qu'il s'agit de la seule photo de lui, du moins dans ma branche de l'arbre, peut-être y en a-t-il d'autres chez des membres d'une branche voisine... qui sait... 

J'ai récupéré cette photo grâce à mon "tonton" Jules, qui n'était pas mon tonton du tout, qui l'avait gardée suite au décès de son épouse, qui n'est autre que mon arrière-grand-mère, fille de ce couple. J'étais jeune, une dizaine d'années, mais il m'a fait ce joli cadeau qui au final ne le concernait pas, une de ces fameuses photos-cartes-postales en vogue à l'époque, et je n'ai aujourd'hui personne à qui la transmettre, alors elle sera déposée ici. Jean Charrel est à droite, sur son cheval, et j'ai même un bref exemplaire de sa jolie écriture au dos



Je suis certaine qu'on doit pouvoir le retrouver sur les registres militaires, mais comme je l'ai dit précédemment je n'ai plus la santé nécessaire ni les moyens pour effectuer les recherches. 

J'ai pu remonter sa généalogie, que je dépose ici


C'est très peu, parce que je ne trouve pas Louise Joannin, parce que son grand-père est né de père inconnu, et parce que les informations sur Claudine CHARREL ne sont pas légion non plus...
Du côté des MICHEL j'ai pu remonter correctement, voici le résultat
*à cliquer pour agrandir*

Beaucoup de zones m'échappent encore, mais comme je l'ai dit je n'ai plus ni la santé ni les moyens de poursuivre mes recherches...

Les CHARREL avaient de nombreuses propriétés sur Saint-Etienne, dont cette maison proche de la Faculté, devant laquelle je suis passée tous les jours sans savoir que c'était une maison "de famille", dommage

*une des maisons du grand-père de Jean, qui est restée longtemps dans la famille avant d'être vendue, Jean Charrel et Marie Chapal y ont vécu *

1 rue Thiollière où Jean et Marie ont vécu aussi, Théodore y vivait déjà


Reprenons. Le plus ancien ancêtre direct que j'ai pu retrouver est Claudine CHARREL, qui serait née vers 1759 aux alentours d'Yssingeaux. Je ne l'ai pas trouvée dans les registres, et comme je n'ai plus la possibilité de les lire aujourd'hui je pense que je ne trouverai plus rien. Si c'était le cas, je viendrais compléter cette publication.
On sait peu de choses d'elle. Elle fut domestique, puis ouvrière en dentelle au Puy-en-Velay, au moins entre 1831 et 1833. Elle décède au Puy le 15 Mars 1846.



Claudine Charel
a eu 2 fils, aucun n'a de père déclaré. Le problème est que je n'ai pas retrouvé d'acte de naissance les concernant qui m'apprenne quoi que ce soit.

Son fils qui est mon ancêtre s'appelait donc Jean Antoine, c'est ce qui est indiqué sur les rares papiers que j'ai pu retrouver, mais il se faisait appeler seulement Antoine. Il est né au Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) mais je n'ai pas trouvé son acte de naissance. 


On sait son âge approximatif par le biais de son acte de décès, et sa date de naissance est notée comme "officialisée" par son acte de mariage avec Jeanne MICHEL le 22/07/1831 au Puy-en-Velay. 
Je sais aussi qu'il a eu un frère, qui était scieur de long, né en 1800 au Monastier. Je n'ai pas non plus son acte de naissance.

Il décède le 22 Octobre 1881 à Saint-Etienne, je ne sais pas pourquoi/comment il a migré, probablement dans l'idée d'avoir une meilleure vie.

Je ne sais pas non plus combien d'enfants aura le couple, mais dans le lot il y aura Jean Antoine Théodore dit Théodore (décidemment, ils sont taquins à jouer avec leurs prénoms non officiels...), employé rue d'Annonay, puis dévideur de soie, qui finira sa carrière comme teinturier. Il naît le 8/11/1831 au Puy-en-Velay, épousera Louise JOANNIN que je ne retrouve nulle part non plus. Je suppose donc que le nom est mal orthographié, il faudrait voir du côté des noms proches comme Jouannin, Joannet, Jouannet, etc (ils sont nombreux sur la région 42/43). 

Idem, je n'ai pas la liste des enfants du couple, mais il y a mon ancêtre Jean, celui qui épousera Marie CHAPAL, que vous avez en photo un peu plus haut.

Jean a donc épousé Marie en 1900, 


et il décèdera à Estrablin le 8/11/1919.
Toute petite, je devais avoir dans les 5 ou 6 ans, j'ai beaucoup entendu parler d'Estrablin, dans mes souvenirs il s'agissait non pas d'Estrablin-tout-court mais de la Rivière d'Estrablin, je ne sais pas si c'est le même endroit, aucune idée... mais ce nom m'est toujours resté. Je n'ai aucune idée de pourquoi ou comment il s'est retrouvé là bas, mais géographiquement je remarque quand même que nous ne sommes pas loin de Septème, où était née par accident la mère de sa femme... Je ne crois pas aux coïncidences, mais je n'ai pas de preuve factuelle. 

Je dispose d'une seule photo de cette branche de la famille, mais je ne suis pas certaine de pouvoir poser des noms dessus parce que mon "tonton" Jules ne se souvenait pas, mais il pourrait s'agit de Jean enfant, avec ses parents, donc Théodore et Louise Joannin... A prendre donc avec beaucoup de conditionnel
(photo à venir)



 


La branche CHAPAL 7 - Marie et la jonction avec les CHARREL

 Ses fils étant morts soit enfant soit à l'adolescence, il ne restait au couple que 2 ou 3 filles pour continuer l'arbre.

Je ne sais pas ce qu'il est advenu d'Anne Marie, je l'ai découverte sur le tard et n'ai pas eu le loisir de m'y intéresser. Anne Caroline a fondé sa propre famille, j'ai retrouvé mention de son décès dans le journal. Elle se faisait appeler Annette à l'âge adulte



Il ne reste que Marie, mon ancêtre.

Marie est donc née à Saint-Etienne le 2 février 1878

Elle épousera Jean Claude Charrel le 13/10/1900, et décèdera le 10/12/1963. La mairie n'ayant pas vraiment coopéré (euphémisme !) je n'ai pas son acte de décès. On s'en passera...Dire qu'à quelques années près, j'aurais pu la connaître...

Il sera difficile d'avoir la liste des enfants puisque seules les tables sont accessibles pour l'instant, ne permettant pas de vérifier les liens de parenté éventuels. Je ne peux pas non plus me déplacer, je n'ai plus beaucoup de vision les recherches sont très difficiles dans ces conditions, et il semble que personne d'autre que moi ne s'intéresse à cette généalogie sur les sites officiels (ou alors pour piller mes recherches sans jamais participer ou envoyer un petit mot d'encouragement... bref). 
Je devrai donc me contenter de la ligne directe qui passe par leur fille, Louise Michèle, née en 1901. Fort heureusement j'ai eu la chance de côtoyer brièvement  quelqu'un de la famille étant enfant, donc j'ai pu relier les fils bien que ténus pour raccrocher à ce que je savais de la suite 

Marie a épousé un CHARREL. Pourquoi comment ? Oh c'est assez simple, ils étaient plus ou moins voisins (ils ont tous évolué dans le même quartier, allant des alentours de la Charité jusqu'à la zone aujourd'hui appelée Tréfilerie/faculté), parents dans des branches proches (maçons, taille de pierre, rentes par l'achat d'immeubles), la rencontre était assez logique !
La branche CHARREL viendra donc désormais à la suite de la branche CHAPAL dans mes articles, même si je n'ai pas beaucoup à en dire. 

Je ne sais donc pas qui sont les enfants de Marie (je veux dire la liste complète).
je n'en ai à priori trouvé que 2, 2 filles, dont une morte en bas âge, c'est dire si la famille s'est étiolée et l'arbre allégé !

- Elisabeth, Emilie, née en 1898 et décédée en 1901

- Louise, Michelle, née en 1901 et décédée en 1944. Je ferai donc forcément un article sur Louise, puisque je possède quelques photos me permettant de mettre enfin un visage sur quelqu'un. Louise est mon arrière-grand-mère. Je crois que j'aurais beaucoup aimé la connaître. Par un étonnant concours de circonstances, je possède une bague lui ayant appartenu, ainsi qu'un coffret à bijoux, une paire de jumelles de théâtre et un petit poudrier. Je crois que ce sont les seuls biens de famille dont je dispose. J'ai choisi de refuser les autres héritages (j'en reparlerai)

mercredi 12 janvier 2022

La branche CHAPAL 6 - Michel et son tumultueux mariage

Michel est donc le fils d'Antoine et de sa 2nde épouse Jeanne Bascobert.


Il m'intéresse particulièrement puisque :

- il est déjà plus proche de moi dans le temps
- il est plus proche de moi géographiquement puisqu'il a débuté la branche stéphanoise
- il y a un peu de documentation sur lui dans la presse locale, c'est toujours plus parlant qu'un simple registre


Il naît le 3 Juillet 1841 à Mérinchal


En 1864, le 1er Février, il épouse Elisabeth Vorigeaud à Mérinchal toujours. Le nom de Vorigeaud est orthographié de toutes les façons possibles sur les différents actes, de Vaurigeaud à Vorigaud, en passant par Vourigeaud, Vourighaud, Vaurighaud etc. Je pense que le nom d'origine, si on s'en tient aux signatures était pourtant bien Vourighaud.


Elisabeth est creusoise, née par "accident" à Septème, en Isère, le 28 Février 1839. C'est assez rare à l'époque et sur cette zone (d'après mes épluchages de registres) qu'un homme épouse une femme plus âgée que lui. 

Elisabeth est donc née en Isère parce que son père Michel, maçon, s'était expatrié comme tant d'autres pour le travail. Pendant quelques années il exerça cette profession sur Septème, au hameau du Péage, le temps d'avoir un petit pécule pour revenir s'installer avec son épouse Louise Rivet sur Mérinchal, où il est métayer, achète une propriété et y devient cultivateur tout en continuant occasionnellement son métier de maçon.

Michel de son côté est lui aussi maçon


Il décide de rejoindre son oncle (tailleur de pierre) sur Saint-Etienne (Loire) pour y gagner sa vie, ce qui lui réussira fort bien. Il sera maçon, à son compte, puis achètera quelques immeubles au fur et à mesure de son activité, qu'il revendra parfois. Le maçon devient rentier.


Du mariage naîtront plusieurs enfants, dont je n'ai pas encore cherché ou trouvé les actes de naissance, je déteste les archives de St Etienne qui me sont si peu lisibles. 

Si j'arrive à trouver des informations, je viendrai compléter ultérieurement.
Pour l'instant je me suis contentée d'articles de journaux qui m'ont permis de retrouver une partie des enfants, sans garantir qu'ils soient les seuls, je n'ai pas encore trouvé d'enfant entre les 2 premiers, entre 1865 (soit un an après le mariage, le 1er enfant naît, c'est assez logique) et 1873. L'écart est beaucoup trop grand, il y a probablement d'autres naissances à chercher. Le couple étant arrivé avant la mort de Firmin en 1879 sur St Etienne, il faudra chercher sur Mérinchal (je n'y ai personnellement rien trouvé jusqu'en 1872), ou sur le trajet s'ils ne sont pas venus d'une traite sur leur nouveau lieu de résidence (on oublie qu'à l'époque ce n'était pas un petit voyage). Peut-être aussi que Michel est venu seul, laissant femme et enfant dans la Creuse, le temps de s'établir... 

- Anne Caroline née le 12/09/1865 à Mérinchal, elle épousera Camille Durand et décèdera le 27/04/1936 à St Etienne


- Anne Marie née en 1873 à St Etienne, le 2 Janvier

- Firmin, né le 26/01/1874, mort le 20/07/1879 à l'âge de 5 ans

- Anne Françoise, morte à 1 an le 21/10/1877 donc née en 1876, le 29 octobre

- Marie, née le 2 Février 1878 - Elle épousera Jean Claude CHARREL, et je descends directement de ce couple

- Jacques Antoine, décédé le 4/01/1897à l'âge de 16 ans, né le 11/05/1880



Le couple a vécu un certain temps pratiquement en face de l'hospice de la Charité, au 3 rue du Vernay

Sur plusieurs actes ils sont domiciliés 4 rue du Boulevard, ce qui ne correspond à rien, ou alors la rue n'existe plus (ou a été mal notée), puis 14 rue de la Badouillère, qui est également très proche de la Charité, donc ils ne se sont pas beaucoup déplacés, quelques centaines de mètres tout au plus

et enfin au 3 rue Basse des Rives, le paradoxe étant que pendant des années, alors que j'étais étudiante à la fac, je suis passée devant la maison sans savoir qu'elle appartenait à ma famille... Je pense qu'aujourd'hui elle a du être détruite pour construire un de ces monstrueux complexes qui servent de logements étudiants, ou de copropriété, un amas de béton peint dans des couleurs forcément affreuses (plus c'est bétonné, plus les couleurs sont criardes, c'est magique, comme si la couleur allait effacer la laideur du béton).

Que s'est-il passé dans le couple qui fasse que tout se délite ? La perte de plusieurs enfants en bas âge, dont les 2 seuls garçons, ne laissant aucun héritier pour l'entreprise de maçonnerie ? Il ne leur restait potentiellement que 3 filles (je ne sais pas à quel âge est décédée Anne Marie dont je ne connaissais même pas l'existence il y a peu), mais à part elle, 2 filles qui se sont mariées...

Je pense que le fait de se bagarrer est inscrit dans nos gènes. On est du genre... comment dire... "quand faut y'aller, on y va" aurait dit mon tonton Jules (une autre branche, un phénomène). Pas une famille de mous du genou... C'est peut-être pour ça qu'on retrouve le couple dans le journal, à la rubrique des faits-divers, où suite à une raclée infligée à un couple ils se trouvent condamnés à leur verser une coquette somme pour l'époque



J'aime bien l'idée d'avoir des teigneux dans la famille... Bref. Le couple se délite comme je le disais, mais ce n'était visiblement pas la 1ère fois que ça "chauffait"... en effet, en fouillant un peu dans les journaux de l'époque on voit que déjà en 1866 soit à peine débarquée à St Etienne, Elisabeth plie bagages. Que fait-elle de sa vie pendant quelques temps, avant de rentrer au bercail ? Aucune idée... mais Michel n'est pas content et le fait savoir haut et fort, dans le journal
Cette "absence" explique peut-être le manque d'enfant pendant quelques années, mais comment expliquer que le couple se reforme ? Et remet le couvert ? On ne le saura peut-être jamais... mais on les retrouve plusieurs fois en train de se chicaner au fil des années. Au moins cette publication nous aura appris qu'à son arrivée dans la Loire, il a vécu à Villars. Et nous aura fait sourire !

Ce qui est certain, c'est qu'en dehors des drames de la perte d'enfants, on ne devait pas s'ennuyer dans cette famille...

Beaucoup de publications existent, je laisserai chacun chercher s'il en a envie, mais il y a de la documentation sur des ventes d'immeubles entre autres






Branche Arnould : 1/ How I met Anne (partie 1) - MAJ

  *non, rien à voir avec HIMYM* Dans ma généalogie il y avait une branche, LA branche énervante, celle frustrante, celle qui ne donne rien e...